Combien coute une assurance habitation ?

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En moyenne, les utilisateurs d'Ideel réalisent 750€ d'économies par an !
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Combien coute une assurance habitation en moyenne ?

En France lorsque l’on est locataire, il est obligatoire de souscrire à une assurance habitation. Le prix de vos cotisation dépend de nombreux facteurs : votre zone géographique, votre profil, le type de logement, le terrain… tout cela a un effet sur les risques que prennent les assureurs qui vous couvrent. De plus, chaque données doit raisonner en vous comme une entrée vers de potentiels ajouts sur les garanties possibles offertes par votre compagnie, afin de ne pas avoir à payer des sommes astronomiques en cas de sinistres.

En France

Une assurance habitation se paie soit mensuellement soit annuellement en France. Le prix diffère selon de nombreux facteurs : la zone géographique, le type d’appartement, le profil, la déclaration de vos biens de valeur, les garanties souhaitées.
Mais dans un premier temps, il est important de comprendre que le prix n’a cessé d’évoluer avec les années. En 2020, on estimait le coût moyen annuel d’une assurance habitation autour des 155€ puis 150€ en 2021.

Aujourd’hui, en 2024, on estime le prix annuel à environ 220€ sur la moyenne de l’ensemble du territoire français. Cette estimation est basée sur les appartements, moins chers que les maisons, et se pose comme une moyenne : en effet, la Bretagne et la Corse connaissent un différentiel de prix s’élevant à quasiment 200€.

Quand payer

Gardez un œil sur votre boîte aux lettres : votre assureur est dans l’obligation de vous envoyer un avis d’échéance. C’est un document important puisqu’il indique le montant et la date limite pour régler votre cotisation d’assurance.

N’oubliez pas la règle des 10 jours : dès réception de l’avis, vous avez 10 jours calendaires pour effectuer le paiement. Marquez cette date pour éviter tout oubli.

En cas de retard, préparez-vous à agir rapidement : si le paiement n’est pas effectué dans ces 10 jours, l’assureur a le droit de vous envoyer une lettre de mise en demeure. À réception, un délai de 30 jours s’offre à vous pour régler la cotisation avant que la couverture d’assurance ne soit suspendue.

Si après ces 30 jours le paiement n’est toujours pas effectué, votre couverture s’arrête. L’assureur peut, après 10 jours supplémentaires, résilier le contrat et même réclamer le paiement de la cotisation en totalité devant les tribunaux.

Soyez attentif aux deux types d’échéances : la principale, qui indique la fin de votre couverture et la période pendant laquelle vous pouvez résilier votre contrat, et les échéances secondaires pour les paiements fractionnés, si votre contrat le permet.

Le coût selon le logement

Pour un studio

Pour un studio ou n’importe quel logement, les caractéristiques contextuelles et relatives à celui-ci (localisation, choix des garanties, valeur des biens…) ont une influence considérable sur le prix final annuel. Pour un studio, on situe le prix annuel autour des 60€ par an, mais ce prix n’est pas fixe et peut facilement atteindre près du double en fonction de vos choix de formule.
Pour ne pas payer inutilement des garanties qui ne vous protégeraient que superficiellement, étendez votre couverture selon vos besoins réels. Pour un studio, la formule courante inclue la garantie dommage des biens matériels, protection juridique, vol et vandalisme et relogement temporaire.

En ce qui concerne le prix de la prime de cotisation à payer mensuellement, il est nécessaire de rester attentif vis-à-vis des plafonds d’indemnisation (plus c’est bas, moins c’est cher, mais vous êtes également moins protégé financièrement en cas de sinistres ou autre), et des franchises (plus elles sont hautes moins c’est cher, mais vous devrez payer davantage en cas de sinistre avant de recevoir le dédommagement).

Pour un appartement

L’appartement est le logement le plus important dans les grandes agglomérations.

Le tableau que vous m’avez présenté montre le coût moyen d’une assurance habitation pour un appartement en France, basé sur la taille de la surface habitable. Voici ce que ces chiffres indiquent :

Pour un petit appartement, entre 16 et 30 m², le coût moyen augmente légèrement à 145€ par an. Dans la tranche suivante, de 31 à 50 m², vous pouvez vous attendre à payer en moyenne 165€ par an. Pour un appartement de taille moyenne, entre 51 et 70 m², le coût moyen de l’assurance s’élève autour des 190 € par an. Si vous habitez dans un appartement entre 71 et 90 m², le coût moyen d’assurance est de 214 € par an. Enfin, pour les grands appartements de 91 m² et plus, le coût moyen d’assurance habitation atteint 268 € par an.

Ces chiffres montrent une progression assez logique : plus l’espace de vie est grand, plus le coût de l’assurance tend à augmenter. C’est probablement du fait que de plus grands espaces peuvent contenir plus de biens, augmentant ainsi la valeur totale à assurer.

Pour une maison

Pour des maisons de 16 à 30 m², ce qui est assez rare, le coût moyen s’élève à 175 €. Cela peut vous paraître contre-intuitif, mais il est possible que les plus petites maisons aient des caractéristiques qui augmentent les primes d’assurance ou qu’elles soient moins courantes.

Pour une maison de 31 à 50 m², le coût moyen d’assurance est de 181 € par an. Entre 51 et 70 m², le coût moyen est de 202 €. Pour les maisons de 71 à 90 m², la moyenne est de 237 € par an. Enfin, pour des maisons plus spacieuses de plus de 90 m², le coût moyen peut atteindre 320 € par an.

Ces moyennes vous donnent une idée du budget à prévoir pour l’assurance de votre maison en fonction de sa taille. Gardez en tête que ces montants peuvent varier selon la localisation de votre maison, les options de couverture choisies, et d’autres facteurs spécifiques à votre situation.

Les prix selon le statut

Pour un locataire

En 2024, on estime le prix moyen de l’assurance habitation à 150 €/an pour les locataires. Ça représente beaucoup moins que ce que paient les propriétaires, car la plupart des locataires ont moins de biens à protéger. En revanche, les locataires sont dans l’obligation de payer une assurance habitation. Le socle de base couvre à minima les incendies, dégâts des eaux et explosions.

Pour un propriétaire

Le tarif moyen d’une assurance habitation est de 240 €/an pour les propriétaires, et 185 €/an pour les PNO (propriétaires non occupant) en moyenne. Bien qu’il ne soit pas obligatoire pour un propriétaire d’y souscrire, nous vous le conseillons fortement pour plusieurs raisons.

Protéger son patrimoine immobilier :
L’assurance habitation permet de couvrir les dommages qui pourraient affecter le bien immobilier, comme les dégâts des eaux, l’incendie, les catastrophes naturelles, etc. Cela protège l’investissement du propriétaire. 

Couvrir sa responsabilité civile :
L’assurance habitation offre une garantie de responsabilité civile qui protège le propriétaire en cas de dommages causés à des tiers, si un visiteur se blesse chez lui par exemple. 

Sécuriser un bien inoccupé :
Si le propriétaire ne vit pas dans le logement, une assurance propriétaire non-occupant (PNO) permet de couvrir les risques liés à ce bien. 

Faciliter un investissement locatif :
Pour un propriétaire bailleur, l’assurance emprunteur investissement locatif offre une protection en cas d’impayés de loyers ou d’incapacité du locataire. 

Respecter les obligations légales :
L’assurance habitation reste obligatoire pour les copropriétaires afin de couvrir la responsabilité civile envers la copropriété et les voisins.

Le prix selon la zone

Selon la région en France

L’analyse des coûts moyens annuels de l’assurance habitation révèle des différences significatives entre les locataires et les propriétaires à travers différentes régions en France. Par exemple, en Corse, les propriétaires paient bien plus cher, avec une moyenne de 530€, ce qui est probablement dû aux risques naturels spécifiques comme les incendies de forêt et les tempêtes méditerranéennes. L’Île-de-France, avec Paris en tête de proue, affiche également des primes plus élevées pour les propriétaires. Avec une moyenne de 530€ qui reflète la valeur immobilière élevée et la densité de population, qui peuvent augmenter le risque de sinistres et donc le coût de l’assurance.

En revanche, des régions comme la Bretagne, où les primes moyennes annuelles des propriétaires sont plus modérées (300 €), pourraient bénéficier d’un risque perçu plus faible en termes de sinistres et d’un coût de la vie généralement plus bas. La diversité des coûts peut aussi refléter des facteurs comme le climat régional, la fréquence des sinistres dans chaque région, la proximité de l’eau, la criminalité, et même les réglementations locales qui peuvent influencer les risques assurés et donc les primes d’assurance.

En zone inondable

Une zone inondable une zone qui présente des risques d’être inondée, bien que cela ne se produise pas tous les 4 matins. En France, on estime un peu plus de 3 millions d’habitations dans ces zones.

Il y a 4 types de zones inondables :

  • Les zones blanches, avec un risque très faible ;
  • Les zones bleues, avec un risque moyen, vous pouvez espérer un permis de construire sous conditions ;
  • Les zones rouges où le risque est plus élevé et de nombreux terrains non constructibles ;
  • Les zones noires où le risque est si élevé que les permis de construire ne sont pas délivrables.


Si vous habitez ces zones, certaines garanties d’assurance habitation deviennent essentielles. La garantie événements climatiques, par exemple, vous couvre en cas de dégâts dus à des tempêtes, de la grêle ou des inondations. Pensez aussi à la garantie relogement qui peut s’avérer salvatrice : elle vous soutient financièrement pour trouver un toit pendant que votre maison est en réparation. La garantie dommages aux biens mobiliers est aussi à ne pas négliger pour être indemnisé si vos affaires sont abîmées ou emportées par les eaux.

Et si vous avez chez vous des objets qui valent leur pesant d’or, la garantie des objets de valeur est votre alliée pour les protéger. Enfin, en cas de différends juridiques liés à ces désagréments, la garantie protection juridique peut vous apporter le conseil de juristes et une aide financière pour vos frais de justice. C’est un véritable filet de sécurité pour vous accompagner dans ces moments souvent stressants et complexes.

Cependant, notez que l’ajout de garanties fait automatiquement monter le prix de l’assurance. Si vous voulez des estimations précises du prix selon vos besoins, contactez Ideel. Notre but est de trouver à nos concitoyens le meilleur compromis pour être bien assuré au meilleur tarif possible.

En zone à risques

Une zone à risque est une zone soumise à de multiples menaces extérieures. La probabilité de sinistres étant plus élevé, on distingue encore une fois plusieurs zones selon le niveau de dangerosité / probabilité :

Zone blanche : aucun risque spécifique ;
Zone bleue : risque existant, constructions autorisées sous conditions, la commune a le devoir de vous prévenir du risque ;
Zone rouge : risque élevé, habitation interdite.

Si un assureur refuse de vous couvrir en raison des risques liés à votre situation, vous pouvez solliciter l’aide du Bureau Central de Tarification (BCT). Le BCT a le pouvoir de contraindre un assureur à vous assurer, en fixant la prime que vous devrez payer. D’un autre côté, si un assureur accepte de vous couvrir malgré un risque élevé, attendez-vous à ce que vos cotisations vous reviennent à très cher.

Néanmoins, vous pouvez tout à fait prendre des mesures de prévention au sein de votre logement, afin de limiter les risques liés à la zone d’habitation. Ainsi, l’assureur verra les risques de sinistres diminuer allant de pair avec le coût de votre prime :

  • mettez en place des revêtements contre les intempéries ;
  • Essayez d’optimiser les voies d’eau en zone inondable, ou autre..

Pour plus d’informations sur le prix précis à payer, contactez Ideel ou votre compagnie d’assurance.

Les aides financières disponibles

En matière d’aide social et assurance habitation, les dispositifs sont rares. La Caisse d’allocations familiales (CAF) peut cependnat accorder un crédit social.

Il s’agit d’une aide ponctuelle destinée à couvrir une partie des charges liées au logement ainsi que l’assurance automobile et les factures d’énergie. Cette subvention peut s’élever au maximum à 200 €, elle est accordée sous conditions de ressources, avec un plafond de quotient familial fixé à 760 €.

L’assurance loyers impayés (GLI) sécurise le propriétaire bailleur. En cas de non paiement de la part du locataire, la GLI couvre les loyers manquants, les coûts de réparations pour dégâts, et les frais juridiques d’expulsion. C’est un investissement pour la tranquillité d’esprit, évitant possiblement des pertes conséquentes.

Il existe également la garantie Visale d’Action Logement qui est une caution gratuite couvrant les loyers impayés et dégradations locatives. Ciblant surtout les moins de 30 ans et personnes précaires, elle remplace la caution personnelle et assure les paiements jusqu’à 36 mois dans le privé. C’est pour le propriétaire une sécurité financière, sans frais supplémentaires.

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